Aller au contenu

Page:Aristote - Traité du ciel, trad Saint-Hilaire, 1866.djvu/421

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

III, ch. 1, § 7, et ch. 3, § 2, p. 70 et 86 de ma traduction.

Il y a trois mouvements, voir la Physique, livre V, ch. 3, § 1, p. 287 de ma traduction.

Et aux intermédiaires, le mouvement peut partir aussi des intermédiaires pour aller à l’un des deux extrêmes ; et c’est toujours aller, en quelque sorte, du contraire au contraire.

D’un objet quelconque en un objet quelconque, le mouvement reste toujours dans la même catégorie, et ne peut point passer d’une catégorie à l’autre.

Fortuitement et au hasard, il n’y a qu’un seul mot dans le texte.

Par une simple modification de qualité, j’ai dû ajouter tout ceci, pour rendre l’expression grecque aussi clairement que possible. L’altération est le changement dans la qualité ; voir la Physique, livre V, ch. 3, § 11 p. 295 de ma traduction.

Du moteur dans l’espace, c’est le mouvement de translation.

Dans un pur rapport de hasard, le texte n’est pu aussi formel.

La cause qui détermine le mouvement en haut, l’explication peut paraître bien insuffisante ; mais il faut se rappeler la difficulté de la question ; et la science moderne ne serait guère moins embarrassée à déterminer la cause de la pesanteur et de la légèreté.

Dans ce cas, j’ai ajouté ces mots.

À la perfection de sa propre forme, le texte dit simplement : « Dans sa forme. » Le sens que j’ai donné est emprunté au commentaire de Simplicius.

Et c’est en ce sens, cette phrase, qui interrompt un peu le cours de la pensée, est peut-être une interpolation.

Ne se porterait pas vers la lune, d’après les lois de l’attraction, ce serait tout le contraire de ce que suppose Aristote ; et, dans cette hypothèse, les parties de la terre se porteraient vers le centre de la lune. Mais il faut se rappeler qu’Aristote faisait de la terre le centre du monde, et que, selon lui ; tous les corps pesants se portent irrésistiblement au centre de toutes les parties de l’univers.

Qui sont pareils, c’est-à-dire pour tous les corps pesants, qui se dirigent vers le centre, et pour tous les corps légers, qui se dirigent vers l’extrémité.

Et qui n’offrent pas de différence entr’eux, si ce n’est celle de la quantité de matière dont ils sont composés, sans aucune différence essentielle.</ref>. D’abord, il faut admettre que ce qui se passe pour les autres générations des choses et pour les autres mouvements, se passe aussi quand chaque corps est porté dans le lieu qui lui est propre. Ainsi, l’on sait qu’il y a trois mouvements divers : l’un en grandeur, l’autre en qualité, et le troisième dans l’espace ou le lieu. Or, nous voyons que, pour chacun de ces mouvements, le changement se produit en allant des contraires aux contraires et aux intermédiaires, et qu’il n’y a jamais indifféremment un changement fortuit d’un objet quelconque en un objet quelconque. Il n’y a pas non plus de moteur qui, fortuitement et au hasard, puisse communiquer le mouvement au premier corps venu. Mais, de même que le corps qui s’altère par une simple modification de qualité, et que le corps qui s’accroît, sont des corps différents, de même aussi ce qui cause l’altération n’est pas la même chose que ce qui cause l’accroissement. C’est encore de la même manière qu’il faut comprendre le rapport du moteur dans l’espace à l’objet mu dans l’espace, et ils ne sont pas non plus dans un pur rapport de hasard l’un à l’égard de l’autre. Ainsi, la cause qui détermine le mouvement en haut et en bas, est également celle qui produit la pesanteur