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Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/137

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à la raison qu’une sécrétion de ce genre appartienne à ce viscère et n’appartienne à aucun autre. Car il n’est pas possible qu’aucun fluide du même genre approche du cœur, qui ne pourrait supporter aucune affection violente. Les autres viscères ne sont jamais absolument indispensables aux animaux ; et il n’y a que le foie qui soit dans cette condition. On aurait certainement tort de croire qu’il n’y a pas d’excrétion partout où l’on voit du flegme ou un dépôt du ventre ; mais il n’est pas moins clair que la bile est une excrétion, et que la différence des lieux n’a en ceci aucune importance.