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Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/237

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nature. Ces animaux n’ont pas la paupière supérieure, non plus que les oiseaux, et ils ferment l’œil à l’aide de la paupière d’en bas, par la raison qu’on a déjà donnée pour ces derniers. Il y a quelques oiseaux qui ferment encore leurs yeux par le mouvement de la membrane qui vient des coins de l’œil ; mais ces autres animaux ne clignent pas de cette façon, parce qu’ils ont les yeux plus durs que les oiseaux. C’est que les oiseaux étant destinés à voler ont plus besoin, pour leur subsistance, d’une vue perçante, tandis que les autres en ont bien moins besoin ; ils vivent en effet toujours dans des trous. § 7[1]. La tête étant divisée en deux portions, celle d’en haut et la mâchoire d’en bas, l’homme et les quadrupèdes ovipares remuent les mâchoires en haut, en bas et de côté ; mais

  1. . La tête étant divisée… en bas seulement. Ces détails sont exacts ; mais ils sont ici hors de place, ainsi que tous ceux qui suivent jusqu’à la fin du chapitre. On peut supposer qu’il y a quelque désordre ; mais ces renseignements n’en sont pas moins curieux. Quant à la tête, c’est l’expression du texte ; mais ce n’est pas précisément de la tête qu’il s’agit ; c’est plutôt des deux mâchoires. On peut voir l’importance que Cuvier attache à la fonction des mâchoires, Anatomie comparée, tome III, pp. 11 et suiv, XVIe leçon.