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Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/242

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pas de mamelles, ni dans cette région, ni dans aucune autre, pas plus que les oiseaux ou les poissons. Cela tient à ce qu’aucun d’eux non plus n’a de lait. La mamelle est le réservoir et comme le vase du lait ; mais le lait ne se trouve, ni dans ces animaux, ni dans aucun de ceux qui ne sont pas vivipares en eux-mêmes ; aussi, ils font des œufs ; et dans l’œuf se trouve la nourriture analogue à ce qu’est le lait dans les vivipares. Nous parlerons du reste plus complètement de tout ceci dans le Traité de la Génération. § 14[1]. Nous avons antérieurement parlé de la flexion des jointures dans le Traité de la Marche des animaux, où nous avons exposé ce

  1. . Traité de la Marche des animaux. Voir ce traité, ch. I et chap. XII et suiv. A la fin du ch. I, Aristote se réfère aussi à l’Histoire des Animaux, où, en effet, il a étudié les différents modes de flexion dans les Animaux, livre II, ch. I, § 6, p. 102 de ma traduction. Sur les queues des animaux, voir l’Histoire des Animaux, livre II, ch. II, p. 107 de ma traduction ; et sur la queue des oiseaux, voir le Traité de la Marche, ch. X, § 15. Le caméléon. Il est évident que ce passage sur le caméléon est ici complètement déplacé ; c’est sans doute une erreur des premiers copistes. D’ailleurs, Aristote a traité tout au long du caméléon dans l’Histoire des Animaux, livre II, ch. VII, p. 143 de ma traduction. — La peur… Voir plus haut, livre II, ch. IV, § 3. Il ne paraît pas d’ailleurs que ce soit la peur qui fasse changer le caméléon de couleur.