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Page:Aristote - Traités des parties des animaux et de la marche des animaux, tome II, 1885.djvu/290

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vers lui-même. L’oiseau a bien cette espèce de station ; mais en lui elle est moins régulière ; et pour pouvoir se tenir debout, il a reçu une ossature du bassin toute spéciale, fort différente du bassin de l’homme. D’ailleurs, les ailes sont pour l’oiseau ce que les bras et les mains sont pour nous.

Comme c’est la droite qui commence le mouvement, on peut dire qu’elle est plus importante que la gauche, de même que le haut est plus important que le bas, et le devant, plus important que le derrière.

Entre les deux termes de chaque série, il y a des rapports qu’il est assez difficile de bien définir. Le principe qui produit le mouvement à droite est le même qui produit le mouvement à gauche ; rien ne sépare distinctement l’une de ces directions de la direction contraire, et il est évident qu’il n’y a pas là de discontinuité. On en peut dire autant du haut et du bas, du devant et du derrière. Il y a donc entre chacun des deux termes un terrain commun où ils se rencontrent et se confondent. Ce point, c’est le principe moteur que l’animal porte en lui-même, et qui décide la locomo-