Page:Aristote Metaphysique 1840 1.djvu/267

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posé comme essence, il y aura dans le même être plusieurs animaux, Socrate, l’homme, l’animal ; puisque dans la supposition, chacun des attributs de Socrate indique l’existence propre et l’unité d’un être. Si les principes sont universels, voilà ce qui s’ensuit. Mas s’ils ne sont pas universels, s’ils sont comme des éléments particuliers, ils ne peuvent être l’objet d’une science, toute science portant sur l’universel. De sorte qu’il devra y avoir d’autres principes antérieurs à eux, et marqués du caractère de l’universalité, pour qu’il puisse y avoir science des principes[1]

FIN DU LIVRE TROISIÈME.
  1. « Syrien, à la fin de son commentaire sur ces difficultés, ajoute : C’est ainsi qu’Aristote a proposé seize problèmes, comme exercice (γυμνασίαν) de dialectique. Il en examinera (διαίτης ἀξιώσει) quelques-uns dans le troisième livre (Γ. 4e), d’autres dans les sixième, septième, huitième et neuvième livres (Z - Ι, 7e-10e), la plupart dans le onzième (Λ. 12e), et tous ceux qui se rapportent aux nombres et aux idées, dans les deux derniers livres, le douzième et le treizième (M et N. 13e et 14e). » Michelet de Berlin, Examen critique, p. 142. Nous devons répéter ici ce que nous avons déjà remarqué, que la plupart de ces problèmes ont entre eux un intime rapport, que les solutions ne sont pas toujours bien distinctes les unes des autres, et qu’Aristote ne s’est pas imposé dans la suite des solutions un ordre rigoureux, au moins en apparence.