ρ. 547, 548, Sepulv. p. 18 ; par Philopon, fol. 3, b ; et saint Thomas s’exprime ainsi : « Nam multa et diversa assignabant quasi unum essent. Sicut proprietates numerales dicebant idem esse cum proprietatibus naturalium rerum. » Div, Thom. Aquin., t. IV, fol. 12, a.
Page 31. Car c’est en vertu de leur participation avec les idées que tous les objets d’un même genre reçoivent le même nom que les idées. Bekker, p. 987 ; Brandis, ρ. 20 : Κατὰ μέθεξιν γὰρ εἶναι τὰ πολλὰ τῶν συνωνύμων τοῖς εἴδεσι.
Nous avons suivi avec M. Cousin la leçon τὰ πολλὰ τῶν συνωνύμων ὁμώνυμα τοῖς εἴδεσι. C’est celle des anciennes éditions, celle de tous les mss., excepté deux suivant Bekker ; Alexandre d’Aphrodisée explique formellement et συνωνύμων et ὁμώνυμα, Schol. p. 548 ; Sepulv. p. 19. Trendelenburg a montré par des exemples nombreux qu’il y avait dans la langue d’Aristote une différence considérable entre συν. et ὁμών., et qu’ils ne faisaient point ici double emploi. Aristote, au commencement du traité des Catégories, définit ces deux termes dans le sens où nous venons de les entendre : Ὁμώνυμα λέγεται, ὧν ὄνομα μόνον κοινόν· ὁ δὲ κατὰ τοὔνομα λόγος τῆς οὐσίας ἕτερος. — Συνώνυμα δὲ λέγεται, ὧν τό τε ὄνομα κοινὸν καὶ ὁ κ. τ. λ. ο. ὁ αὐτός. Et partout il est fidèle à cette définition. Voyez aussi liv. I, c. 7, éd. Brand. p. 29. de la Mét. ; l. IV, 4, p. 69 ; l. VII, 4, p. 134 ; l. XI, 3, p. 216. Dans le passage qui nous occupe τὰ πολλὰ τῶν συνωνύμων désigne donc tous les êtres qui, compris dans le même genre, ont un nom qui leur est commun, et se définissent de la même manière. Ces êtres, en participant avec les idées, recevront d’elles leur nom, leur seront ὁμώνυμα, mais non pas συνώνυμα : ces idées, éternelles, impérissables, ne sont pas du même genre que les choses perçues par les sens. Voyez Trendelenburg, Platonis de ideis et numeris doctrina ex Aistotele illustrata, p. 32, 33. Aux observations que nous a fournies Trendelenburg, nous ajouterons que, pour