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NOTES.

LIVRE TROISIÈME.




Page 78. Il en est de même pour les objets dont traite l’Optique, et pour les rapports mathématiques des sons musicaux. Bekker, p. 997 ; Brandis, p. 47 : Ὁμοίως δὲ καὶ περὶ ὧν ἡ ὀπτικὴ πραγματεύεται καὶ ἡ ἐν τοῖς μαθήμασιν ἁρμονική.

Argyropule traduit : « Similiter et de his est putandum, circa quæ Musica, Mathematica, Perspectiva versatur. » Cette version suppose un texte différent de celui que nous avons. Or, tous les éditeurs, tous les mss. donnent unanimement, la leçon καὶ ἡ ἐν τ. μ. ἁ. D’ailleurs, il vient d’être question tout à l’heure de l’astronomie, c’est-à-dire, d’une portion des mathématiques : ὁμοίως δὲ καί serait bizarre en parlant des mathématiques. Il s’agit, il est vrai, de sciences qui se rattachent aux mathématiques, mais non pas des mathématiques elles-mêmes. Bessarion et le vieux traducteur semblent craindre de se compromettre ; ils s’en tiennent au mot à mot : « In Mathematicis harmonia, » ce qui n’offre absolument aucun sens en latin. Mais Alexandre d’Aphrodisée interprète nettement le passage : « Même raisonnement pour les objets dont traite l’Optique ; pour ceux de l’Harmonie mathématique, c’est-à-dire de la musique ; non pas cette musique qui module des airs sur les cordes de la lyre, et dont les objets sont des objets sensibles ; mais celle qui démontre quelle est la proportion numérique qui constitue chacun des accords :