Page:Aristote Metaphysique 1840 2.djvu/70

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les autres cas de même. Or, cette cause, c’est la substance de chaque être ; car c’est là la cause première de l’existence. Mais, parmi les choses, il en est qui ne sont pas des substances ; il n’y a de substances que les êtres qui existent par eux-mêmes, et dont rien autre chose qu’eux-mêmes ne constitue la nature : par conséquent, c’est évidemment une substance que cette nature qui est dans les êtres non un élément, mais un principe[1]. Quant à l’élément, c’est ce en quoi se divise un être, c’en est la matière intrinsèque[2]. Les éléments de la syllabe sont A et B.


FIN DU LIVRE SEPTIÈME.
  1. La forme essentielle.
  2. Voyez au liv. V, 3, t. 1, p. 155, les diverses acceptions du mot élément.