Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/111

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Tout en marchant, ils causaient tous les deux, et Mlle Solange, très émue de savoir la pauvre petite Gina aussi malade, faisait à Jacques mille questions, et en même temps l’encourageait de son mieux.

Le jardinier remit à Jacques une provision de glace.

Mlle Solange.

Mon pauvre Jacques, voulez-vous que j’aille demander à maman la permission d’aller vous rejoindre tout à l’heure à Brides, afin de vous aider à soigner Gina ? Je suis persuadée qu’elle ne me le refusera pas.

Jacques avait bien envie d’accepter, mais, chose étrange, poussé par un singulier mouvement qu’il n’aurait pu expliquer, il refusa nettement.

Jacques.

Merci, mademoiselle, vous êtes bien bonne, mais il y a du monde à la maison, Gina ne manque de rien.

Mlle Solange, étonnée, n’osa insister.