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UNE SECONDE MÈRE.
enfants à Brides. Il va deux mois que je ne les ai vus ; je suis impatient de les embrasser dès mon retour, c’est-à-dire dans une huitaine. » En conséquence, mes chers enfants, pour obéir à papa, et, quoiqu’il m’en coûte extrêmement de me séparer de vous, il faut vous préparer à partir avec Lison.
Jacques, embrassant sa grand’mère.
Vous ne venez pas avec nous, chère grand mère ?
Mme de Hautmanoir.
Non, mon enfant, pas en ce moment.
Gina, l’embrassant à son tour.
Mais vous viendrez bientôt, n’est-ce pas ?
Mme de Hautmanoir., préoccupée.
Oui, oui, sans doute, mon petit chou. (Et elle sortit de la chambre.)
Jacques.
As-tu remarqué, Bina, comme grand’mère a les yeux rouges ?
Gina.
Oui, bien sûr elle a pleuré.
Jacques.
Cependant elle n’a pas l’air triste.