sœurs, l’hospice, l’école, l’ouvroir, tout cela me retient à la Saulaie et je ne puis venir ici qu’en passant, une fois de temps en temps, pour voir les enfants, ce n’est pas suffisant.
M. le Curé approuve de la tête.
Et, quand bien même je serais toujours ici, je ne pourrais pas, avec mes vieilles jambes et mes rhumatismes, suivre ces enfants qui courent comme des chevaux échappés.
Comment seront-ils élevés ? Ah ! l’avenir m’inquiète, mon bon Curé, l’avenir m’inquiète beaucoup.
Vous avez raison, madame la Baronne, il faudrait, pour maintenir ces « chevaux échappés » comme vous dites, une main énergique et douce à la fois.
Qu’entendez-vous par là ?
Eh mais ! madame la Baronne, qu’il faudrait une femme jeune, à la fois intelligente et bonne, et qui ait du caractère.