Page:Arjuzon - Une seconde mère, 1909.djvu/96

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Lison.

Voilà, voilà, petite Gina… J’avais été vous chercher un remède qui guérira tout de suite votre bobo.

Laissez-moi faire, seulement.


Et elle lui appliqua, toute chaude, l’horrible chose gluante.

Gina.

Oh ! oh ! là, là, ça me brûle horriblement.

Lison.

Il faut le supporter ainsi, cela va vous enlever le mal comme avec la main.


Jacques insista de nouveau pour faire venir le médecin, Lison lui répondit : « Attendons encore. »

La lièvre augmentait, la nuit fut terrible. Jacques ne se coucha pas, pour ne pas quitter sa chère Gina, il la regardait d’un air navré, se désespérant d’avoir été la cause des souffrances de sa sœur par son imprudence, car il ne cherchait pas à s’illusionner, lui : si Gina ne l’avait pas écouté, hier, et n’était pas entrée dans l’eau