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Page:Arkaï - Il, 1888.djvu/29

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Je suis tout imprégné d’un arôme subtil !
Je vous reconnais forte odeur de ma maîtresse
Et souffle délicat que je hume en Avril :
C’est vous ! Dans le zéphir c’est l’odeur de sa tresse.

La chère pense à moi : — Dieu parfumeur subtil
Lui fait dénouer ses cheveux — La brise passe
Et s’envole vers moi. — Par cet étrange fil
Nos pensers sont unis au travers de l’espace.