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Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/157

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homme de la victoire, resplendissant sous ses armes guerrières, comme le chef des archanges sous les bannières célestes !… Ah ! son enthousiasme m’a révélé son amour. »

— « Et, quelle est son espérance ? quels peuvent être vos projets ? » — « L’ermite d’Underlach n’est point un mortel vulgaire, tout me le prouve. Anselme, le croirez-vous ? il a dicté ses ordres au comte de Norindall ! L’illustre ami du duc de Lorraine est tombé aux pieds de l’inconnu du mont Sauvage : le solitaire a exigé d’Ecbert le sacrifice de sa flamme ; et l’amant passionné d’Élodie lui a juré de fuir ces lieux pour toujours.

» Puis-je douter maintenant et de la puissance du vainqueur d’Ecbert, et de son amour pour l’orpheline ?… J’irai le trouver au mont Sauvage. » — « Vous, Herstall ! » — « Pourquoi cet effroi ? Je connais les bruits po-