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Page:Arlincourt - Le solitaire.djvu/99

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tière est retombée sur le Solitaire. Le comte de Norindall, ses chevaliers, la cour de Lorraine, en un instant tout est oublié : — « Ah ! s’écrie Élodie, un casque étincelant ne pare point son front ; un panache élevé ne flotte point orgueilleusement sur sa tête ; l’or et les pierreries ne couvrent point ses vêtemens ; une écharpe de gloire ou d’amour ne ceint point sa taille ; et pourtant, dans cette même galerie où se sont rassemblés les compagnons d’Ecbert, qu’il était beau sous sa robe de bure ! Quel feu divin brillait en son regard ! Quel port majestueux ! Qu’il eût effacé tous les chevaliers lorrains s’il eût apparu soudain au milieu d’eux sous l’armure guerrière !…. Serait-ce lui qui, dans l’ombre, a traversé devant moi le passage de la chapelle, ou mon imagination m’a-t-elle abusée ? Homme inconcevable, qui répands des bienfaits et qui sembles malheureux,