Page:Arlincourt - Le solitaire tome 2.djvu/221

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sert ténébreux s’étendent les clartés célestes ! Paroles de paix et de salut, pénétrez jusqu’au cœur de Charles ! Dernières forces de ma vie, élancez-vous hors de moi-même… Que je le sauve, et que je meure !… »

À ces mots, subjugué par une puissance inconnue, entrainé par un mouvement irrésistible : — « Dieu d’Élodie ! interrompt Charles avec impétuosité, les crimes de ma vie ne sont donc point encore assez expiés !… Eh bien ! le dernier, le plus cruel effort de l’humaine vertu, tu me l’arraches… Je tombe aux pieds de celui qui m’a tout enlevé sur la terre, qui m’a ravi plus que l’existence. J’implore mon pardon de l’homme qui fut pour moi le plus barbare des hommes… Voilà le meurtrier d’Élodie ! et je vais le nommer mon père. »

Alors agenouillé devant Anselme : — « Ministre du Seigneur ! a-t-il repris, ré-