Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/17

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Vivolet est un pays que vous savez. Il n’est d’Angevins qui l’ignorent — ou peut-être de Bourguignons ? La mémoire m’en défaut… Mais, allant par notre beau pays de France, je le reconnaîtrais entre mille !

Vivolet est perché sur un coteau de vignes, qu’enlace un ruisseau où l’on pêche la dornille ; ses maisons, toutes mal coiffées, s’accrochent les unes aux autres, pour ne pas choir dedans.

En son milieu, il est planté d’une église — pour les femmes — et d’un cabaret — pour les hommes. C’est au cabaret que je m’y retrouverais…

À la berlurette, je vous dirais qu’il a Silène pour enseigne ; Silène cou-