Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/189

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

des pèlerines augmente — qui en voiture, qui à âne ou cheval, qui de pied. Enfin, ils atteignent le lieu du pèle- rinage : C’est petite entrée de grotte, à qui milliasse de femmes donne assaut. Les trois compères demandent ce qu’on y fait…

— Voyez-moi ces béjaunes ! s’esclaffe une matrone, qui ne connais- sent pas Pèlerinage de Saint-Gignon, où l’on boit Eau prolifique !

— N’est-ce que cela ? font les trois compères… et ces brehaignes se torchent à qui entrera la première ? Que n’y a-t-il un Saint Etalon, pour s’établir en face et lui faire croc-en-jambe ! Ho ! ho ! c’est inspiration génétique que nous soyons venus céans !

Et, se hissant sur un tertre, les trois gaillards de crier :

— Par ici ! Par ici, pour avoir de beaux enfants !

Des femmes s’attroupent qui, croyant que ce sont des donneurs de numéros, glapissent :