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Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/194

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bien d’autres chats à fouetter ; ils sont à s’assommer. Ils se sont pris au corps, comme pour danser — et ils dansent ! Un écho renvoie le bruit des coups.

Vrille entre en l’auberge et dit :

— Donnez-nous une bouteille…

— Tout de suite ! dit le buvetier. Et souriant ; sa femme aussi…

Le menuisier rejoint les autres. Le buvetier et sa femme repren- nent le devis :

— Ho ! j’ai la tête comme bois- seau !

— Moi, tu m’as mordu les fesses !

— Et cette oreille qui ne tient plus !

— Et cette jambe qui se plie de travers !

— Pour quoi ? pour une bagatelle !

— Pour une bouteille, rien de plus !

Comme rien ne vient encore, les trois compères crient :

— Holà !

Mais le buvetier et sa femme ont l’esprit en écharpe ; ils sont à se défâ-