Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/213

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faut qu’on y songe ! Si elle est petite, nous lui donnerons le nom de Pauline, si elle est grosse, Rebecca ; si elle est sage, Sophie ; si elle est belle, Pulchérie ; Valentine, si elle est forte ; Thérèse, si elle est farouche ; Ursule, si elle est velue. Si elle vient au jour, Lucie ; si elle vient de nuit, Mélanie. Césarine, si elle a des cheveux ; si elle a l’œil petit, Cécile. La voulez-vous gaie ? Euphrasie ; vaillante ? Caroline ; soumise ? Sébastienne ; de bonne renommée ? Euphémie. Eulalie, pour qu’elle parle bien, Philomène pour qu’elle chante juste. Sidonie complaira, Guillemette défendra. Mais gardons-nous de Claudine, pour qu’elle ne boite ; et pour qu’elle ne soit chaude, d’Alphonsine ! Poussez ! Non, ne poussez pas ; il faut accoutumer, dès l’âge tendre, les enfants à sortir seuls !

— Holà ! holà ! fait la femme, riant de tout son ventre.

Mais le meunier continue :