Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/242

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— Ha ! ha ! Occupe-toi donc à me conter ce que tu sais de mes compères ?

— Le conte n’en sera pas long ! La carriole est arrivée à Faprès-dînée ; en la voyant, les gens de Vivolet demandaient : — « Les avez-vous ? » — « Oui ! criaient-elles, écoutez-les ronfler ! Demain, c’est le bâton qui ronflera ! » Elles ne croyaient pas si bien dire : au matin, elles furent gentiment gourdinées ! Puis vos compères sont allés, de ci, de là, vous cherchant, vous demandant, vous appelant, poussant les portes, fouillant les lits, levant les cottes, pour voir si vous n’étiez en quelque trou ! Quand j’ai quitté le village, ils étaient au cabaret, contant de vous, pleurant sur vous, et buvant à votre santé…

— Oh ! les bons petits compères que j’ai là ! dit Maître Adam, ouvrant une bouche pleine d’éloges…

Mais comme l’eau se met à tomber,