Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/25

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

grenier ; puis au courtil ; puis à l’étable ; puis au bûcher ; puis à la cave ; puis au juchoir ; puis à la mardelle ; puis au clapier ; puis à la bauge ; puis au fenil.

Partout, enfin ; troquant baisers contre nioles, enflant toujours de la gueule et n’en voulant point démordre !

Tant et si bien, que ce fut la fille qui céda ! Pour avoir la paix, elle endura les baisers… Et il advint ce que le garçon avait dit : Au bout de peu de temps, l’enflure descendit… Elle descendit jusqu’où vous pensez !… Et, cette fois, ce fut la fille qui l’eut — bel et bien !

Chacun de rire toujours. De rire jusqu’à ce qu’enfin, la porte du cabaret s’ouvre sous la poussée d’une femme — courte, épaisse et coiffée d’un toupillon — qui se jette sur Mâchepoule en glapissant :

— Hé ! le voilà, ce bibacier, que je cherche en tous les coins ! Je le