Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/320

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de l’étrangler ! J’ai battu les enfants, tu n’auras pas la peine de le faire ! La brèche du mur s’est élargie, la maison n’en est que mieux éventée ! Et il n’est venu personne, sauf l’huis- sier pour nous saisir ! Rentres-tu dîner ? J’ai fait une tête de veau…

— Dîne donc en tête-à-tête ! ré- plique Mâchepoule.

— Mon biberon, dit-elle, je ferai comme tu me dis !

Et s’en va toute souriante…

A peine a-t-elle disparu, qu’on voit paraître la Vrille… C’est venir à merveille !

Elle salue à cul ouvert et dit à son menuisier :

— Vrille, Vrillot, Vrillet, mon na- nan ! on te réclame de tous côtés ! Mais tu vas rire !

— Ha ! Ha !

— Sais-tu ce que j’ai répondu ?

— Heu ! Heu…

— Au boulanger, pour son pétrin : « Va pétrir ta boulangère ! »