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Page:Arnac - Le Brelan de joie.djvu/64

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— Farine ! qu’il y a longtemps que j’ai bu !

Quand l’un a soif, l’autre veut boire ; les autres, illico, de cracher du coton. Et comme ils voient une chaumine, les trois compères s’en approchent…

Ils trouvent, dedans, une femme qui accoutre son mari à grands coups de cornemuse. Et le pauvre sire, criant :

— Suis-je le maître, oui ou non ? Pourquoi m’avoir acheté cette sourdeline, si c’est toujours toi qui t’en sers ?

Les trois gaillards saluent la dame et lui demandent pourquoi elle bat son époux.

— Parce qu’il ne veut pas rester en la maison ! dit-elle.

Les trois gaillards saluent le mari et lui demandent pourquoi il ne veut pas rester en la maison…

— Parce qu’elle me bat ! dit-il.

Voilà qui suffit déjà pour faire un