Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/250

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que cette coustume leur fust demeurée du temps des apostres ; comme il semble par vos paroles que vous le vouliez persuader. Et de plus, vous ne deviez pas obmetre, que dans le lieu mesme que vous citez, Saint Hierosme parle fortement contre ceux, qui sous le pretexte de cette coustume prenoient la hardiesse de communier, n’estans pas dans toute la pureté que demande cet auguste sacrement. Ce qui nous fait voir que quelque coustume qu’il y ait eu dans l’eglise d’approcher souvent de l’eucharistie, elle ne donne jamais la liberté d’en approcher qu’avec les dispositions necessaires pour un mystere si adorable : et qu’ainsi, ne s’agissant pas s’il est bon de communier souvent, mais quelles doivent estre les dispositions pour le faire, il suffit de vous renvoyer à Saint Denys, pour apprendre sur ce sujet les sentimens des apostres ; et de leurs disciples.


Chapitre 6


du commandement de communier en la primitive eglise.