Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/324

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Ce que Monsieur De Geneve a aussi parfaitement bien compris, ayant estably sur ce passage de Gennadius, la regle qu’il donne de la communion ; et l’ayant exprimée en des termes, lesquels je me crois obligé de rapporter ; parce que beaucoup de personnes s’efforcent d’autoriser leurs déreglemens par sa doctrine ; et separant, à vostre exemple, le conseil qu’il donne de communier toutes les semaines, d’avec les dispositions qu’il y juge necessaires, s’imaginent par un aveuglement déplorable, suivre les maximes de ce saint evesque, en quelque estat qu’ils communient, pourveu qu’ils le fassent souvent : comme les juifs se croyoient tres-religieux observateurs de la loy de Dieu, en observant quelques-uns de ses preceptes, selon la lettre qui tuë, et non selon l’esprit qui donne la vie.

Voicy comme ce saint homme parle ; (...), (c’est à dire, du livre des dogmes ecclesiastiques, qui est souvent cité sous le nom de Saint Augustin) (...).