Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/348

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venenmn fiiitluàx ì & ramcn accepit, & cùmac-Gcpirin eùm inimicus intrauit, non quia malum accepir,íecl quia * bonú malc malus acccpit, Videtc crgo ſratres, pancm ccelestem ſpiritaliter nianducate, innocenti áad aitare portare. Hoc est crgo manducare illam eícam, & illum bibercpotum , in Christo mancre, &iilum mancnté inſe habcre. Ac pcr hoc qui non manetin Christo, Sc in quo non nitnct Christus , proculdubiò, ncc manducatſpiritalirerpanem cius, ncc bibir eius ſanguincm ^icet carxialrter & viíìbilitc :

premar dentibas 

Sacramentum Corporis & ſanguinisChristi : ſed magis tantíe iciSacramentum adiudicium ſibi manducat & bibit, quia immundus príeſumpíìt adChristi accede* xe Sacramenta, quaaliqnis non digne ſumit, nisi qui mundusest, de quibus dicitur. Bcati rnundo corde , quoniam ipsi Deum videbunt ? Aug. in C cap. SLnang. B. loaïj’ H4 DE L A F R E CQV E N T E ce qui fe donne às Autel, y ne laisentpas de mourìr^ y me urent, parce quils le reçoiucnt. Que le morceau que nostre Seigneur preſenta d Iudas, luyſutdupoìſon parce questant mefcbant, il rereut malvne bonne chojè. Quſlſaut mangcr stiritueìlement le Pain celcste, y apponcrïmnoccnce auſaint Autel. Que le Sauucur ayant dit , celuy qui mange ma ch.air, y boit mon fang demeure en moy, y mqy en luy, cest mangcr cette Chair, yboireceSang, que de àemcurer en Iesv^s-Christ : y ïauoir demeurant enſoy ; Qùainſi celuy qui ne demeure point en I e s v s-C h R i s t , y en qui Ies vs-Christ ne demeure point, ne mange point ſirituellement cette Qhairyiy ne boit ccSang,encor que charnellement, y Vistblementil prejſe des dents le Sacrement du Corps y du Sang de I e s v s-C h R i£t , mais qu’il reçoit ce Sacrementpourſa condamnaûonparce questant impurilaeula preſomption d.’approcher des Myfleres de Iesvs-Christ , dont perfonne ríapproche dignement, que celuy qui estpur, y du nombre de ceux dont il est ditEien- heureuxſont ceux. qui ont le cœur pur , y net,parce quils verront Dieu. V ous pourſuiucz^«í>ſinous voulons ^wIesvs-C H r i s t demeure en nous, ilſaut mangerce Pain, C’est la plus grande verité que vous ſçauriez dire : mais ſaint Bernard ourAutheur du Liure de la Maniere de bien viure, l’accompagnera d’vne autre , quil ſaut demeurer en IE s v s -C H R i s t par la foy, y par les bonnes auures