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Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/445

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ver bon, que je m’arreste icy un peu davantage que je n’ay fait jusques à cette heure, pour maintenir dans une matiere si importante les veritables sentimens de la pieté chrestienne, contre vos fausses opinions.


Chapitre 2


premier point de la question proposée, contenant la response à toutes les autoritez alleguées par l’auteur contre ceux, qui demeurent quelque temps à faire penitence des pechez mortels, avant que de communier.

vous prononcez comme une decision indubitable, et comme le sentiment de tous les saints, que les pechez mortels ne doivent pas empescher de communier aussi-tost que l’on s’en est confessé : et pour esblouïr les ignorans, vous vous contentez de nommer beaucoup de peres, sans neantmoins alleguer aucunes de leurs paroles, pour appuyer vos fausses maximes de l’autorité de ces grands noms, et les rendre en mesme temps difficiles à refuter par la peine qu’il y auroit de verifier ces citations en l’air de tant de volumes. J’espere neantmoins empescher facilement que cét artifice ne vous reüssisse. Et pour ne point perdre de temps, j’avoüe d’abord, que je ne comprends pas ce que vous