Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/451

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Et en effect il me seroit aisé de faire voir, si je l’avois entrepris, que tout ce que l’autheur des commentaires attribuez à Saint Anselme escrit sur le chap. Ii de la premiere aux corinth. Qui est le seul lieu que vous pouvez avoir eu en veuë, n’est presque autre chose, qu’un recueil de divers lieux de Saint Augustin. Mais je me contente de vous remarquer entr’autres choses ; que parlant de ceux qui mangent et qui boivent indignement le corps et le sang de Jesus-Christ, il definit apres Saint Augustin que (...) ;

c’eftU Hocest receuoir au temps ou lôn doit faire Penitence, &íur eó^Tmporc^ccicës mots de lApostre : Si nous nous ìumns nous- Piír » auo áeb« r r • • rí aSere pœnitca- mejmes , nous ne Jerions pas iuge% ;

il rapporte mot à mot les excellentes paroles de l’homelie cinquantiesme de Saint Augustin, où parlant de tous ceux qui se sentent coupables de pechez mortels, il veut qu’ils previennent l’arrest de leur juge, selon cét advertissement de Saint Paul, (...).

&qu ayant ordonne dans leur cœur Vne effece de iugement, lapenfteàenne lieu d.’accufateur, la confcience de tefmoin, y la crainte de Bourreau ; qu apres cela leurs larmes faffent Voir comme Vne eftece de sang coulantdel’amequi ſeconfejfe coupa hle, y enfin qiì il faut que leftpnt prononce la fentence, par laquelle ſhomme fe tuge luy-mcfme indigne de participer au Corps y au Sang de Iesv s-C h R i s t.

Si vous aviez leu ces peres et ces docteurs de vos propres yeux, (comme la