Page:Arnaud - De la frequente communion, 1643.djvu/484

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largiorcs elcemo ſvna ?, ctiam plus 160 DE L A F R E Q^V E N T E aumosnes , meſme audela, de nostre pouuoir. Il qui ni nosipsi F A V T QV E NOVS NOVS SEPARlONS v^icrc poiìumus, # • ? t etogand*. vitio novs-mesmes Volontairement de ía Commu-SoÏ /eSt-nion de IBghſe , & qve novsdemevſix remouentes, ri0NS LONG-TEMPS DANS LA TRſSin luctu 3c triltitiamulco tem pore permanen bliccagenres. C*ſ*r. Arel. hon). 8. T E S S E, ET DANS LES PLEVRS. CespaſOpore

Ces paroles n’ont pas besoin de commentaire pour persuader à l’opiniastreté mesme, que selon ce grand archevesque, l’esprit de l’eglise est, que tous ceux qui se sentent coupables de pechez mortels, soient plusieurs jours à faire penitence avant que de communier. Ce que neantmoins vous osez nier avoir jamais esté la prattique de l’eglise. Je pourrois alleguer icy le passage de Gennadius, du livre des dogmes ecclesiastiques ; et celuy de Saint Augustin dans son sermon 252 mais pour éviter la longueur, j’ayme mieux vous renvoyer à ce que j’en ay dit dans la premiere partie. J’adjoûteray seulement, que dans cette opposition des pechez mortels aux veniels, les peres ont creu si constamment, que tous les mortels doivent separer de l’eucharistie, jusques à tant que l’on en ait fait penitence ; qu’une de leurs manieres de parler pour expliquer les pechez veniels ; c’est de les appeller, (...). Ainsi le grand Saint Augustin, pour