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Page:Arnaud - Recueil de tombeaux des quatre cimetières de Paris, 1.djvu/112

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Chaque table d’inscription est ornée de trois couronnes gravées dans la pierre. Ces couronnes sont dorées et enlacées l’une dans l’autre. Elles sont l’une de lauriers, l’autre de ns la pierre. Ces couronnes sont dorées et myrte la troisième en feuilles de chêne, l’urne de chaque face est posée sur un socle qui forme un triangle, sur celle à droite : on lit : Pater, sur celle à gauche Mater et sur celle du milieu Filius.


Traduction de l’Épitaphe latine d’Alexandre-Hector LEMAIRE[1].


Ici, reposent, solitaires encore, les ossemens d’Alexandre-Hector LEMAIRE, qui, n’étant encore âgé que de 18 ans, élèvé émérite de rhétorique, s’occupait de faire ses cours de droit et de philosophie.

Excellent écolier en vers latins, ses compositions lui avaient mérité plusieurs prix.

Doué de toutes les qualités de l’esprit et du cœur, faisant les délices de la meilleure des mères, la gloire d’un père, son instituteur, il fut enlevé par une mort imprévue et cruelle, le 11 décembre 1812. Ses condisciples le pleurèrent et il fut regretté de ceux même qui ne le connaissaient qu’indirectement.

On lit sur une autre face du tombeau l’inscription suivante.

O generose puer,
Tu frustra plus,
In eterno sepulcri exilio jaces ;
Sed non diu solus ibi morabere ;
  1. Cette épitaphe est gravée sur le dessin que nous donnons du tombeau du jeune LEMAIRE. Voyez la planche 25.