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Page:Arnaud - Recueil de tombeaux des quatre cimetières de Paris, 1.djvu/87

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Sur la face de droite est un flambeau renversé, entouré d’une couronne de myrthe.

Sur la face de gauche est un lacrymatoire[1], au milieu d’une couronne d’olivier. Derrière est représenté un arbre mort.

Les différentes allégories dont il est orné parlent plus au cœur et donnent beaucoup plus à penser que tous les éloges qu’on aurait pu faire de la défunte, dans une longue épitaphe.




CIMETIÈRE DE VAUGIRARD.

Planche 19.

TOMBEAU DE Mlle. Amélie PAYRE.


Ce tombeau qui est à gauche en entrant, non loin de la porte du Petit Vaugirard, est exécuté en pierre de liais. Le timpan du couronnement est orné d’un petit bas reliefs en forme de calote, dont l’idée est assez ingénieuse. La jeune fille, dont le corps est déposé sous ce monument, décédée, âgée de trois ans, y est représentée sous l’emblême d’un bouton

  1. Un lacrymatoire chez les anciens, était un vase qu’on plaçait sur les tombeaux, pour recevoir les larmes qu’on pouvait répandre sur la perte de la personne que l’on avait à regretter.