Lisez Télèphe, ô vous ! qui cherchez un modèle
Des sentimens sacrés de Constance et d’honneur !
L’auteur, plus qu’à la gloire, à l’amitié fidèle,
Embellit son héros des vertus de son cœur.
Pechmeja, qui pourra t’imiter et te suivre.
Tu crains à ton ami de coûter quelques pleurs,
Tu crains de lui laisser l’horreur de te survivre ;
Tes vœux sont exaucés ; Dubreuil n’est plus… tu meurs.
Le 23 mai 1812, M. de Nonal, tourmenté du désir de revoir le lieu de sa naissance, partit de Paris pour Rennes, malgré les observations et les instances de son médecin et de ses amis : le 25 à dix heures du soir, trois heures après son arrivée, il avoit cessé de vivre ; il n’a pu que serrer la main de ses parens sans leur dire un seul mot. Il n’avait touché la terre natale que pour expirer.
Il avait lui-même préparé son épitaphe, qui le peint en entier, la voici :