Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/28

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sous le titre : Madame Cottin pendant la Terreur. La biographie est encore très inexacte. Suivant lui, le père de Marie ou Sophie Risteau, directeur de la Compagnie des Indes à Paris, serait mort peu après la naissance de sa fille, ce qui aurait été cause du retour de cette dernière aux environs de Tonneins et de l’influence protestante qu’aurait eue sur elle sa famille. On verra plus loin que M. Risteau, dans son livre de raison, mentionne non seulement la naissance de sa fille, mais aussi son mariage.

M. de Gannier se livre ensuite à une digression tout aussi fantaisiste sur l’âge de Paul Cottin, qui, dit-il, aurait pu être le père de sa femme. Il confond sans doute avec la cousine de Mme Cottin, Julie Verdier, qui épousa à la même époque un homme ayant le double de son âge et qui était presque un vieillard pour elle. Du reste, une pareille disproportion se voyait fréquemment à cette époque. Le mari de Sophie Risteau n’avait

    réclama à la personne qui les avait en sa possession. Une correspondance fut échangée sans effet. Puis, un jour, ces lettres parurent sans que la famille en ait eu connaissance.