Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/299

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individus. Pour l’observateur attentif et impartial, la loi des compensations est la clef de l’histoire. »

La deuxième édition est accompagnée de deux volumes d’application de sa doctrine à des situations imaginées par Mme Azaïs. Aujourd’hui, elles paraissent bien enfantines.

Étant tombé malade, il alla se remettre à Versailles, où il eut une première fille. Envoyé comme inspecteur de librairie à Avignon, il y publia un autre ouvrage philosophique : le Système universel, puis il alla à Nancy où il eut une autre fille. De retour à Paris, et toujours dans la gêne, il fit paraître le Manuel du philosophe et l’Ami des enfants, en collaboration avec sa femme. Tout cela lui rapporta de l’honneur, mais peu d’argent. Aussi, la pension de six mille francs que lui fit accorder le duc Decaze, à la prière de Mme de Staël de Broglie, fut-elle la bienvenue ; mais ses opinions bonapartistes lui nuisaient ; on la lui retira. Alors, il écrivit sans succès des lettres et des mémoires à Chateaubriand et aux principaux hommes politiques du moment. Il voulut enseigner la philosophie générale à l’Athénée et fit aussi chez lui des cours très fréquentés.