Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/47

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épousa, en 1774, Bernard Lafargue, dont elle eut cinq enfants. Julie-Victoire Venès, la dernière, devint en 1789 la femme de Pierre Verdier de la Carbonnière, ancien officier de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, habitant Tonneins. Anne-Suzanne Lecourt, née un an après sa sœur Suzanne-Marie, se maria en 1756 avec Jacques Risteau, également négociant à Bordeaux : c’est le père de Mme Cottin.

On n’a pas été d’accord, durant les générations précédentes, sur l’orthographe de ce nom. Les uns l’écrivent Ristaud, d’autres Restaud, et un des leurs, dans une pièce assez curieuse, conservée aux archives de la famille, se désigne comme Richeteau. Ceci pourrait tenir à la prononciation du pays, car même actuellement on trouve encore à Bordeaux certaines personnes dans le peuple qui prononcent l’s comme ch.

Voici la pièce en question :

« Pierre Richeteau de Bevain en Poitou, mort à quatre-vingt-dix-sept ans, fut officier dans les troupes du duc de la Forsse[1]. Lors des guerres

  1. Voir appendice I.