Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/52

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dans une des fournées de la Révolution[1]. Il faisait partie des cinquante-sept qui furent accusés de conspirer contre Robespierre et condamnés à aller au supplice dans la robe rouge des parricides.

Une autre fille était devenue la femme d’un M. Guiraud, de Nîmes, et la troisième épousa son cousin, M. Girardot.

Les deux fils furent André Cottin et Jean-Paul-Marie Cottin, écuyer, le mari de Sophie Risteau.

Ces trois généalogies sont assez difficiles à établir, à cause des membres de ces familles ayant eu la même situation de directeurs de la Compagnie des Indes, alors si prospère, et des mariages entre parents, qui peuvent prêter à la confusion. Elles sont définitives et de source authentique, ce qui nous a permis de redresser les inexactitudes de nombreux biographes[2].

  1. Son exécution est racontée par Lenôtre dans le Baron de Batz. Il dit ailleurs, dans ce volume : « Il fallait un agent de change, on prit Jauge. »
  2. Nous tenons du commandant Louis Harlé (app. V), arrière-petit-neveu de Mme Cottin, les papiers de famille qui nous ont permis d’établir ces précisions. Nous lui exprimons notre reconnaissance de l’aide si obligeante qu’il a bien voulu nous donner.