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Page:Arnelle - Une oubliee madame Cottin.djvu/80

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vous calmeriez peut-être les intentions méchantes de cet homme.

P.-S. — Il vient de partir pour Paris. J’ignore s’il va réaliser ses menaces. Tâchez de le voir, de l’engager à partir pour son pays. Voyez ce qu’il y a à faire pour nous ramener la tranquillité. Il demande sa femme, ses enfants… Sa femme, ses enfants, ne peuvent suivre un tel homme. »


Le 26 brumaire (16 novembre 93).

Si vous voyez M. Verdier, ne cherchez point à le calmer en entrant en accommodement avec lui. Toute démarche qui engagerait moi ou sa femme à vivre avec lui, ne serait point reçue. Il y a longtemps qu’elle dévorait ses larmes et qu’elle gardait le silence sur les soupçons outrageants qu’il osait lui montrer : elle a souffert trop longtemps, c’est là son seul tort à mes yeux. Mais aujourd’hui tout est rompu, il n’y a plus rien entre eux, et le divorce les rendra aussi étrangers l’un à l’autre qu’ils au-