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caractère de ce noble prince, et du sens général de ses doctrines. Quant à celles-ci, une prodigieuse controverse s’est élevée parmi les érudits ; je les informe que j’ai pris les citations bouddhistes imparfaites telles quelles se trouvent dans l’ouvrage de Spence Hardy, et que j’ai également modifié plus d’un passage dans les récits ordinaires. Toutefois, les définitions que j’ai données ici du Nirvâna, du Dharma, du Karma et des autres points essentiels du bouddhisme, sont du moins les fruits d’études considérables, et aussi de cette ferme conviction que jamais le tiers de l’humanité n’aurait pu être amené à croire en des abstractions vides et au Néant comme fin et couronnement de l’Être.

Enfin, en vénérant l’illustre Propagateur de cette Lumière de l’Asie et en rendant hommage à tous ces savants éminents qui ont consacré de nobles travaux à sa mémoire et qui ont plus de loisirs et de science que moi, je prie que l’on me pardonne les erreurs de mon étude trop hâtive. Elle a été faite dans les courts intervalles de jours très occupés, mais elle est inspirée par un vif désir d’aider l’Orient et l’Occident à mieux se connaître mutuellement. Le temps viendra, je l’espère, où ce livre et mon Indian Song of Songs et mes Indian Idylls sauveront la mémoire de quelqu’un qui aima l’Inde et les peuples indiens.

Edwin Arnold.