Page:Arnould - Quelques poètes, 1907.djvu/17

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Malherbe et Racan, que des lettrés, des esprits d’élite, comme M. Louis Arnould, étudient avec tant de soin et de piété, tandis que le gros public, le profanum vulgus, connaît tout au plus leurs noms et peut-être quelques vers de l’Ode à Du Perrier ou des Stances sur la retraite. Devenons modestes, ô mes confrères, et méditons sur cette faillite de la gloire. Quelques-uns d’entre nous — oh ! en très petit nombre — deviendront peut-être un jour un sujet de thèse pour le doctorat, mais il ne restera d’eux qu’une page dans l’anthologie.

François Coppée.
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