Il tomba, luttant toujours vaillamment pour ses intérêts menacés, le 21 janvier 1670 : le 16 février seulement eut lieu la cérémonie funèbre à Saint-Sulpice[1], et, trois mois après la mort, le 21 avril, au renouveau, les restes du gentilhomme tourangeau furent rapportés dans sa Touraine et inhumés « en présence de messieurs ses enfants et noblesse circonvoisine », dans la crypte familiale de Neuvy-le-Roi, qui avait été préparée par son père pour tous ceux de sa race[2].
Telle est cette vie si sympathique, si traversée
de déceptions, qui furent adoucies par les joies
du cœur et par le charme profondément senti de
la campagne.
Racan fut bien un poète de France : il n’aima pas seulement la nature, lointaine et tropicale, ou tragiquement embellie par la tempête, la mer ou la montagne, comme on l’a tant célébrée depuis Jean-Jacques Rousseau ; il aima nos simples champs français, nos champs tourangeaux, il en chérit la glèbe et les guérets. C’est qu’il resta de