tie centrale, un trait lumineux, — ce qu’on appelle l’inversion
des lignes[1]. Cela indique que le métal se trouve répandu dans
une couche épaisse. Dans la partie rouge du spectre on trouve
des bandes spectrales, tout comme dans les spectres des étoiles
rouges. Ces bandes, que des instruments très puissants réussissent
d’ailleurs à résoudre en une infinité de lignes fines, indiquent
Fig. 27. — La grande tache du 9 octobre 1903. Photographie des parties inférieures des facules de calcium, obtenue à l’aide de la raie H (calcium) et au bord de cette ligne. La tache n’est pas recouverte par les facules, tout au moins pas dans la même étendue que dans les deux figures suivantes.
l’existence de combinaisons chimiques. Les taches étant, en
somme, relativement pauvres en lumière, leur spectre apparaît
comme une bande peu éclairée qui se détache sur le spectre de
la photosphère. La partie violette du spectre d’une tache est
particulièrement atténuée. Bien que la tache se présente évidemment
comme un trou creusé dans la photosphère, et que,
arrivée au bord apparent du soleil, elle fasse l’effet d’une
- ↑ Certains d’entre ces doublements et inversions des raies des taches sont attribués par Hale à l’influence des champs magnétiques.