l’on trouve dans la partie rouge du spectre proviennent probablement
de lumière émanant des parties profondes de la tache,
car toutes les parties périphériques de l’atmosphère solaire
donnent des lignes simples et nettes. Ces bandes indiquent
qu’en raison de la pression plus élevée qui existe dans les profondeurs
du soleil, il peut s’y trouver des combinaisons chimiques
Fig. 29. — La grande tache du 9 octobre 1903. Photographie des facules d’hydrogène, faite à l’aide de la raie F de l’hydrogène. Les parties les plus accentuées de la tache sont seules visibles, les autres sont recouvertes et occultées par les masses d’hydrogène, qui montrent une violente agitation.
tandis que celles-ci se décomposent quand elles arrivent
vers la surface extérieure, où elles ne donnent plus que des
raies simples comme celles produites par les éléments. Parmi
les combinaisons que l’on a reconnues comme existant dans les
taches, l’observatoire de Mount-Wilson a identifié les hydrures
de magnésium et de calcium, ainsi que l’oxyde de titane.
Hale a étudié les spectres de divers corps introduits dans un arc électrique d’intensité variable. Cet arc était produit, tantôt par un courant de deux ampères, tantôt par seize ampères. L’arc