celle des centres de condensation, nous permet de nous faire une idée de la cause qui fait varier leur lumière. Elles appartiennent aux étoiles jaunes ou blanches, dans l’entourage desquelles la poussière joue un moins grand rôle que dans les étoiles du type Mira.
La période de leur variabilité est d’ailleurs bien plus courte ;
elle n’est souvent que de quelques jours. La plus courte période
Fig. 59. — Spectres comparés d’étoiles de la 2e, 3e et 4e catégorie. Photographie de l’observatoire de Yerkes. Partie bleue du spectre.
Les longueurs d’ondes sont indiquées en millionièmes de millimètre.
AA. 280 du Cat. Schjellerup. 4e catégorie.
BB. Le Soleil. 2e catégorie.
CC. μ des Gémeaux. 3e catégorie.
DD. 74 du Cat. Schjellerup. 4e catégorie.
n’est que de 4 heures. Celle des étoiles du type Mira est au
contraire de 65 jours au moins, et elle atteint jusqu’à 2 ans. Il
se peut qu’il en existe à périodes plus longues encore ; elles
n’ont pas été étudiées jusqu’à présent.
À côté des étoiles du type de la Lyre, il y a celles du type Algol dont on peut expliquer la variabilité par l’hypothèse qu’un autre corps lumineux ou obscur se trouve dans leur voisinage et nous enlève de loin en loin une partie de leur lumière. Dans ce cas, il n’est pour ainsi dire plus question de