Afin d’obtenir une température constante et déterminée de la masse liquide examinée, elle fut échauffée, de la manière indiquée ci-dessous, à peu près jusqu’à cette température, puis, elle fut plongée (avec le vaisseau à résistance) dans un grand bain-marie de la température voulue, notée à l’aide d’un thermomètre gradué par dixièmes de degrés centigrades. Il est clair que, dans un espace de temps relativement court, la température du liquide examiné peut, sans erreur sensible, être supposée égale à celle du bain-marie.
Les avantages de cet arrangement sont :
1:o. Les différentes parties du vaisseau à résistance sont très faciles à nettoyer. Si on fait sortir le système interne, on peut laver fort soigneusement le vaisseau à résistance et l’essuyer parfaitement, sans perte de temps notable. De même, on peut laver le système interne et l’essuyer à l’aide de papier Joseph. À nos travaux, cette précaution a été indispensable, parce que la moindre impureté aurait causé de grandes altérations, la quantité de la substance diluée ne s’élevant parfois qu’à 0,1 milligrammes.
2:o. On peut facilement donner au liquide une température quelconque, en le plaçant au-dessus d’une lampe, ou en le tenant entre les mains. Par là, on gagne du temps, et l’exactitude des observations augmente.
3:o. Les diverses couches du fluide, contenu dans le tube, peuvent sans peine être entremêlées. La nécessité de cette opération sera traitée plus loin.
4:o. Les deux fils t et u permettent d’accrocher directement le vaisseau sur le fléau d’une balance, ce qui vous le rend possible de déterminer sans peine les quantités du liquide renfermé dans le tube. Sans ces deux dernières propriétés, il nous aurait été presque impossible de faire les expériences, relatées ci-dessous.
5:o. La forme même du vaisseau à résistance le rend sous tous les rapports fort maniable, en même temps qu’elle offre un maximum de solidité.