Page:Artaud - Artaud le Mômo, 1947.djvu/56

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Si je me réveille tous les matins avec autour de moi
cette épouvantable odeur de foutre,
ce n’est pas que j’ai été succubé par les esprits de
l’au-delà, —


mais que les hommes de ce monde-ci
se passent le mot dans leur perisprit :

Frottement de leurs couilles pleines,
sur le canal de leur anus
bien caressé et bien saisi,
afin de me pomper la vie.