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Page:Artaud - La Petite Poste dévalisée.djvu/57

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DÉVALISÉE

deux cent soixante livres de rente, je m’y tiendrai, je vous assure, & je dormirai tranquille sur le mal du prochain. Alors je vous plaindrai sérieusement d’être encore dans la nécessité de faire des leçons journalières à une Nation, qui n’apprend que pour abuser, & pour trouver de nouveaux sujets d’exercer sa sublime plaisanterie. Bon soir, mon cher maître, ma lampe s’éteint. Je dormirois, s’il étoit possible que ma tête ne fût pas remplie de quelque nouveau projet.