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Page:Arthur B Reeve - The Dream Doctor.djvu/25

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et le peu d’indices laissés pour identifier l’assassin.

« Le rêve est curieux, en effet, rumina Craig, avant que nous ayons pu réaliser la portée de ce qu’il avait rapidement découvert.

— Vous n’aller pas nous dire que vous accordez une quelconque importance à ce rêve ? » demandai-je brusquement, en essayant de suivre son raisonnement.

Kennedy haussa les épaules, mais je voyais clairement que le rêve était important à ses yeux.

« Vous n’avez pas parlé de cette lettre à la presse ? demanda-t-il.

— Pas encore, répondit le docteur Leslie.

— Eh bien n’en faites rien pour le moment. Je vais devoir la garder. »

Le taxi que nous avions pris à l’aller attendait toujours. « Nous devons d’abord voir Mrs. Maitland », dit Kennedy, comme nous quittions le coroner déconcerté et ses assistants.

Nous apprîmes rapidement que les Maitland vivaient dans une grande maison ancienne en brownstone juste à côté de la Cinquième Avenue.

En donnant la carte de visite de Kennedy et en disant que c’était très urgent, nous fûmes admis jusqu’à la bibliothèque, où nous nous assîmes un moment en examinant le style calme et raffiné de cette maison plus que cossue.

Sur le bureau au fond de la longue pièce se trouvait une machine à écrire. Kennedy se leva. Il n’y avait pas le moindre bruit ni dans le couloir, ni dans les pièces voisines. Un instant plus tard, il se penchait sans un bruit sur la machine à écrire et il tapait une série de caractères sur une feuille de papier. On entendit une porte se fermer à l’étage et il enfonça rapidement le papier dans sa