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pital où je suis, il n’y a pas une seule personne de langue française. Nous sommes admire[?] entourés de tous les soins possibles, mais quelquefois je ne puis m’empêcher de me sentir parmi des étrangers. Un major anglais avec qui je partageais ma chambre est parti aujourd’hui pour l’Angleterre. Je reste seul. Je donnerais beaucoup pour vous ⁁avoir avoir tout à coup auprès de moi ou pour me trouver tout à coup ⁁au milieu de parmi^ vous. Ce soir en particulier, je m’ennuie de vous.

N’était le chagrin d’être loin de vous dans mon état – passager, il est vrai, – de dépression physique, je me réjouirais presque